La douce Hortense Assaga a croisé notre chemin...
voici un joli portrait de la mademoiselle...
Tropic FM, Africa 24 parle-nous un peu de ton travail aujourd'hui...
Je suis journaliste depuis longtemps. En fait, à 10 ans, j’ai eu envie d’exercer ce métier. Pour parler de ceux qui agissent et font des choses. Ma définition du métier, c’est : « raconter les vies des gens ». Donc, je suis absolument tournée vers les autres. Curieuse, enthousiaste, facilement émerveillée, je mets tout cela dans les médias sur lesquels j’exerce.
Sur la radio Tropiques Fm (92.6), l’émission s’appelle « Le Tropical Show ». C’est un bouillon culturel où l’on va croiser aussi bien un auteur, qu’une actrice et un chanteur ou une personne de la société civile. La magie de la radio, c’est qu’on va à l’essentiel. Et la voix touche directement les cœurs. C’est un média « chaud ».
A la télé, j’anime le « MAG » sur Africa 24. La première télévision panafricaine et ses millions de téléspectateurs sur le continent. Et dans le monde. L’objet, est de montrer l’Afrique telle qu’elle vit. Au quotidien. Loin des clichés, loin des regards condescendants ou compatissants. L’Afrique est énergique, revigorante, battante et les africains sont créatifs au quotidien. Et en souriant.
Ce sont toutes ces énergies des personnes que j’interviewe, qui boostent dans mon travail. Pour redonner un peu de ce que je reçois.
©Cynthia Phibel
Il parait que tu as un projet de magazine...
J’ai crée un magazine il y a une dizaine d’année. C’était « Citéblack ». Un magazine dit de la « diversité ». Mot que je n’aime pas parce qu’on y met, à mon avis, ceux qu’on ne veut pas voir ailleurs. En fait, mon envie, c’était de faire partager des parcours, des vies de personnes dont on ne parle que si peu. La France est multiple, multiraciale, et métisse, mais y vivre ensemble, reste encore un combat. Et c’est ce que je m’efforce de démontrer dans mes écrits ou mon travail. Un scoop, bientôt un ouvrage sortira…
Quels sont tes goûts en matière de bijoux ?
Ah les bijoux ! Je suis une fille ! Je sais, ça fait un peu cliché, dit comme ça… Mais je crois que j’ai toujours aimé les bijoux. D’abord comme parures et aussi esthétiquement. Une femme avec une belle paire de boucle d’oreilles, ou un collier, sera forcément habillée.
J’aime les bijoux à la fois discrets et qui en jettent… C’est-à-dire que, j’accorde de l’importance à la matière, à la fabrication. Au design. Et j’ai une attirance folle pour les bijoux qui ont une histoire. Celle du créateur, celle d’un matériau… J’aime les bijoux qui parlent de ceux qui les créent. Car comme le vêtement, un bijou véhicule un message.
Je m’exprime à travers mes bijoux. Certains jours, je suis plutôt parisienne, alors je porte un collier de perles multicolores reliées par un fil de cuir ; Le lendemain, d’humeur créole, je porte mes bracelets en bois achetés en Martinique. Et quand l’Afrique se réveille en moi, je pioche dans ma collection de colliers en cauris, bois, ou poids baoulé. J’aime aussi le cuir tressé du Mali. Les bracelets en récup’ de Dakar ou Ouagadougou. Mon bracelet en turquoise acheté dans une brocante à New York…
Bref, oui, je suis une femme qui aime les bijoux. Et ça, je crois que ça ne s’explique pas. Ça se vit.